Assainissement Non Collectif

Appelé aussi assainissement autonome ou individuel, l’assainissement non collectif désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques des habitations qui ne sont pas reliées à un réseau public et collectif d’assainissement.

L’assainissement non collectif relève à la fois du code de la santé publique et du code de l’environnement.

 

L’assainissement des eaux usées domestiques est obligatoire. Chacun doit participer à l’effort général pour préserver les ressources en eaux et éviter les risques sanitaires. Lorsqu’un raccordement à l’assainissement collectif est impossible, les habitations doivent s’équiper d’une installation autonome d’assainissement non collectif (ANC)

L’usager a la responsabilité de la surveillance et de l’entretien des installations. 

 

Le SPANC

Le contrôle est assuré par le Service Public de l’Assainissement Non Collectif (SPANC). Sur notre territoire, le SPANC est assuré par le SIAHVG. Notre syndicat a pour mission d’informer et de conseiller ainsi que de contrôler la conception et la réalisation d’installation neuves ou réhabilitées, d’assurer également la vérification périodique du bon fonctionnement des installations existantes.

Le fonctionnement

L’assainissement non collectif fait appel à des technologies utilisées dans l’assainissement collectif. Pour que fonctionne un assainissement non collectif, il faut plusieurs étapes :

Le prétraitement

Lors de leur évacuation, les eaux usées contiennent des particules solides et des graisses. La première étape de l’assainissement consiste à les retirer lors d’une phase de prétraitement. Celui-ci a lieu généralement dans une fosse septique. Il se réalise à la parcelle. Le volume de la fosse doit être adapté à la taille de l’habitation. Il conviendra de faire appel régulièrement à une entreprise spécialisée pour évacuer les matières retenues par la fosse.

Le traitement des eaux

Même débarrassée des matières, à la sortie de la fosse, l’eau contient encore des polluants. Pour les éliminer, l’eau doit passer dans un système de filtration contenant des micro-organismes. Selon les spécificités du terrain, on choisira parmi les techniques de traitement suivantes :

L’évacuation des eaux usées

Une fois traitées, les eaux doivent être évacuées. Si l’environnement le permet, il est souhaitable d’organiser une infiltration naturelle. L’infiltration devra être adaptée à la taille du terrain et la nature du sol. Dans le cas contraire, un drainage pourra être réalisé afin de conduire ces eaux vers le milieu hydraulique. L’infiltration devra être adaptée à la taille et à la nature géologique du terrain.

Pour le bon fonctionnement, l’entretien régulier des installations est primordial. Il convient de suivre les préconisations de la réglementation et des guides d’utilisation propre à chaque installation disponible sur le site du ministère.